LIEN DE CE LIVRE AVEC TOUTE LA SÉRIE LITTÉRAIRE « LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ »
Cet extrait est tiré du livre « L’histoire secrète cachée dans les hiéroglyphes. Ce que Champollion n’a pas eu le temps de révéler au monde. De Dieu à Adam »
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Pour bien comprendre la raison d’être de ce livre au sein de la série littéraire la véritable histoire des religions de l’humanité, rendez-vous à la page :
Le jardin : L’apport de l’étymologie sumérienne : an, kiri, šar
an
Il est tout d’abord tout à fait extraordinaire de remarquer qu’en sumérien, le nom même du père des dieux, du dieu An, qui, nous l’avons vu, désigne a le père primordial n élevé ou divinisé, est strictement synonyme d’un jardin[1] !
Pour quelle étrange raison ce père des dieux serait-il assimilé à un jardin s’il était un dieu suprême depuis toujours ?
Qu’il soit synonyme de ciel, c’est logique en tant que dieu du ciel, mais d’un jardin ?
Notez aussi que an est synonyme de grain ou d’un épi de grain.
Si nous doutons qu’il s’agisse d’un père, cela nous sera utile lorsque nous passerons à l’analyse hiéroglyphique.
Notez au passage deux autres mots sumériens pour jardin : kiri6 et šar qui vont exactement dans le même sens.
kiri
En effet, kiri6 désigne un verger, un jardin[2] qui est suivant le lexique la contraction de ki-ru[3] ki : la terre, l’endroit, la zone, l’emplacement, le sol[4] et ru qui émet des pousses, des bourgeons, des fleurs.
Or, le lexique nous dit que son équivalent est šar[5]
Ceci ne vous rappelle rien ?
Ce logogramme en effet est loin de nous être inconnu.
šar
Rappel de šur / šar / sar
(Ceci est un rappel de ce que nous avons vu précédemment sur ces logogrammes, mais il nous reste d’autres sens importants à voir plus tard).
Nous avons en effet au tout début dans l’analyse de la nature de Dieu et plus précisément dans la partie sur le fait qu’il était reconnu en mythologie comme étant l’unique, le cas du dieu mésopotamien Anshar (anšar) (le père du dieu An) auquel fut par la suite associé le tout-puissant père des dieux assyrien Ashour[6](aššur/ ašur).
Nous y avons vu qu’étymologiquement, Anshar et Ashour sont quasiment les mêmes, étant donné que « šur » « šar » « sar » sont des mots sumériens équivalents[7], la seule différence étant que An signifie « le père élevé » et a « le père ».
J’avais alors indiqué que l’un des sens majeurs de « aš »[8] est « l’unique, le seul, le dieu (sous le symbole du disque solaire, de l’étoile), de sorte que « Ashour » écrit « aš-šur », signifie donc « l’unique, le seul dieu » (suivi ensuite des différents sens de « šur » « šar » [9]).
Je n’étais toutefois pas entré dans les multiples et riches sens de šar qui sont très éclairants.
Nous en verrons certains au symbolisme du cercle[10].
En effet, les Babyloniens appelaient le cercle shar (šar) [11].
Nous y verrons que ses homonymes « šár, sár » signifient « la totalité, le tout, le monde[12] » ;
De sorte que « an-šar » ou « a-šur » signifie le père (élevé) total ou de la totalité avec pour aš-šur/ ašur le sens supplémentaire de « l’unique ».
Il sera mis l’accent sur le fait qu’il est important de comprendre et de mémoriser que le cercle est indiscutablement l’emblème ou le symbole du père des dieux, qu’il soit mésopotamien ou assyrien, en tant que, nous le comprenons, dans la pensée religieuse mythologique, l’émanation, l’incarnation du Grand Tout, dont il est censé avoir émergé, comme nous l’avons vu dans le cas d’Atoum par exemple.
Nous verrons aussi dans l’analyse du cercle qu’en Mésopotamie il représentait aussi le temps ou le cycle du temps infini, universel[13] [14]. Ils appelaient le cercle shar (šar) et l’ont divisé en 60 unités pour compter le temps[15].
Nous verrons au chapitre sur l’homme rouge les autres sens de ce logogramme et en quoi il se rapporte au père primordial et à certaines de ses caractéristiques et attributs.
Nous verrons dans l’analyse du symbolisme de l’œuf[16] au logogramme nu que l’un des sens de « šur » « šar » « sar » est celui de « dirigeant » (par šèr, šìr) celui qui a des « šìr » / « sir » « testicules » !
Conséquence de la signification de šar le jardin
La conséquence est bien évidemment que non seulement le père des dieux An est directement associé à un jardin, mais il en va aussi strictement de même pour les autres grands-pères des dieux que sont Anshar (anšar) et le tout-puissant père des dieux assyriens Ashour (aššur/ ašur) dont les noms peuvent parfaitement signifier : an/aš le père (élevé) (avec pour aš-šur/ ašur le sens supplémentaire de « l’unique ») šar / šur / sar, l’homme total ou de la totalité, du jardin.
J’ai aussi déjà mentionné le fait que la mythologie a célébré le père des dieux comme étant un homme cosmique total (ce seront par exemple le Purusha védique, le P’an kou ou Pangu chinois) qui est la personnification du chaos indifférencié, son incarnation et qui fait ensuite acte de création en dissociant les membres de son propre corps.
Mais, je repose la question, pourquoi ce père des dieux total, cet homme cosmique est-il donc synonyme de jardin ??
Je vous laisse y réfléchir.
Le jardin : L’apport de l’étymologie hiéroglyphique
Voyons maintenant ce que l’étymologie hiéroglyphique nous apporte.
S le jardin, l’homme primordial
Il est tout de même tout aussi incroyable de constater qu’un jardin se dit S[17] !
Cela ne vous rappelle rien ?
Nous avons déjà vu que les logogrammes sa / ša (sum) ; s / S (hierog.) désignent le père primordial
À titre de rappel, en revoici le résumé :
sa : un logogramme désignant le père primordial
Nous avons vu précédemment les sens et l’interconnexion des logogrammes sa / ša (sum) ; s / S (hierog.) et le fait qu’ils désignent uniformément le père primordial
Rappel de sa/ša/sa/Sa :
À l’analyse de Satan, en étymologie sumérienne :
Le fait que le couple de logogrammes sa / ša[18] à lui tout seul, parce que ša4 (še13, su9) signifie notamment « ocre rouge »[19] et son équivalent, sa11 (si4, su4) « rouge »[20], ou sa5 « brun rouge[21] » suffisent à le désigner comme « le père rouge ».
Le fait que sa par sa12 » est un leader (donc un dirigeant), un individu de premier ordre ou de première classe[22].
Au symbolisme du canal, en étymologie hiéroglyphique :
Le fait que les hiéroglyphes s / S ou mr tout comme les sumériens sa / ša désignent uniformément, un homme primordial, un dirigeant, un géniteur.
Rappelez-vous : s , désigne un homme de haut rang[23] (et si vous regardez dans la note aussi un verrou de porte), par SA
un dirigeant, un décideur, un leader[24] et par SAa le commencement, le premier[25], autrement dit un homme primordial. Ce s hiéroglyphique étant à associer avec le sa sumérien qui désigne aussi un leader, un de premier ordre, de première classe.[26]
Nous avions vu aussi au symbolisme du canal (dans l’abîme d’eau) quel hiéroglyphique représente un canal au moyen du hiéroglyphe qui se translittère S ou mr [27].
Ce S désigne donc non seulement un jardin, mais aussi un canal, une pièce d’eau, un lac, un étang, un bassin[28].
Ce qui s’associe parfaitement avec le fait qu’un sumérien le père a est synonyme de canal.
Ce S, ce jardin, ce canal est donc aussi, en hiéroglyphique, un strict synonyme du père !!
kAmw le jardin
Comme si cela ne suffisait pas, il se trouve que d’autres hiéroglyphes pour jardin l’associent directement au père.
Ces hiéroglyphes sont kAmw qui désignent un vignoble, un verger, un jardin[29] et son ancienne forme kAnw ou kAn ou knw[30]. Avec kAny désignant un jardinier[31].
Il est évident, si l’on connaît le sumérien et la profonde intrication entre ces deux langues que je n’aurais de cesse de démontrer, que ce kAn ou kAnw (lire kanou) n’est que la transcription hiéroglyphique de ku/ugu/a-ka/ l’ancêtre an le dieu An aussi appelé Anou qui se traduit a le père n élevé.
Si vous doutez que ce soit le cas et que ce simple jardinier désigne un père, alors voyez que kAmwtt, construit sur kAmw/kAnw désigne un épi[32] alors même que :
- Le strict hiéroglyphe pour père se dit it et a pour seul et unique synonyme.. le grain (l’orge, la céréale)[33]
- Et an en sumérien désigne non seulement le père des dieux, le ciel, le paradis, mais aussi un grain ou épi de grain[34] !!
Il est donc évident que cet épi de grain est un strict synonyme du père dans les deux langues, d’où d’ailleurs le recours récurrent à ce symbole dans les cultes à mystères comme celui de Démeter qui était basé sur les mystères égyptiens.
Dans le cas d’espèce que nous examinons, cela constitue surtout un quatrième axe de preuves que le jardin par kAmw, kAnw est strictement synonyme du père ancêtre.
Les autres hiéroglyphes pour jardin
On peut aussi relever les sens que l’on peut dégager des autres hiéroglyphes pour jardin.
kAr, le jardin, un sanctuaire, une tombe, le ciel
Si kAry est un autre hiéroglyphe pour jardinier[35], il est construit sur kAr qui désigne uniquement un sanctuaire, une chapelle, un naos[36].
Ce kAry est bien évidemment à rapprocher du logogramme sumérien kiri6.
Hrt-S, le jardin, une route vers le ciel
L’autre hiéroglyphe pour jardin est Hrt-S[37] qui est la contraction de Hrt le ciel, les cieux, une tombe, une route[38] et de S le jardin.
Ces trois termes uniques peuvent laisser penser que ce jardin était pour les Égyptiens est synonyme d’une route depuis la tombe vers le ciel, ce qui s’harmonise avec la pensée mythologique préhistorique (et la leur) faisant de la mort un passage nécessaire vers la divinité.
Il est donc patent que dans la religion égyptienne, le jardin primordial avait du être un sanctuaire, s’était révélé aussi une tombe ainsi qu’une route vers le ciel.
xnt-S
Il y a un autre hiéroglyphe pour jardin qui est xnt-S et qui désigne un jardin avec des arbres. Il est lui aussi extrêmement parlant, mais je ne vais pas le faire parler maintenant, car ce serait trop prématuré à ce stade de notre discussion[39].
Conclusion sur l’apport de l’étymologie sur le jardin
Sans transposer dans la lecture judéo-chrétienne du récit biblique, et en imaginant que nous ne le connaissions pas, il est tout de même plus que factuel que les deux grandes civilisations les plus archaïques, de manière concomitante et intimement intriquée linguistiquement, associent directement la notion de père et celle de leur père des dieux à un jardin, ayant fait office de sanctuaire, de tombe, de route vers le ciel et la divinité puisque son propre nom, an (ou anou) (ou, nous l’avons compris, kAn, ou kAnw en égyptien) désigne un jardin, le ciel ou l’atteinte du ciel en tant que a père n élevé jusqu’au ciel.
L’ÉDEN : L’APPORT DE L’ÉTYMOLOGIE SUMÉRIENNE…
-FIN DE L’EXTRAIT-
NOTES DE BAS DE PAGE ET RÉFÉRENCES
[1] an = n., sky, heaven; the god An ; grain ear / date cluster (‘water’ + ‘high’) v., to be high. adj., high. prep., in front. (A.Halloran, 1999, p. 6) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : an = nominatif : ciel, paradis, le dieu An ; grain, épi de grain, grappe de dattes (« eau » + « haut ») ; verbes : être en haut ; adjectif : haut ; préposition : en face de.
[2] ñiškiri6 = orchard, garden, palm grove (ki, ‘place’, + ru5, ‘to send forth shoots, buds, or blossoms’). (A.Halloran, 1999, p. 43) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ñiškiri6 = verger, jardin, une palmeraie (ki, “endroit”, + ru5 “émettre des pousses, des bourgeons, des fleurs).
[3] ñiškiri6 = orchard, garden, palm grove (ki, ‘place’, + ru5, ‘to send forth shoots, buds, or blossoms’). (A.Halloran, 1999, p. 43) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ñiškiri6 = verger, jardin, orchard, garden, palmeraie (ki, “endroit”, + ru “émettre des pousses, des bourgeons, des fleurs).
[4] ki : n., earth ; place; area; location; ground ; grain (‘base’ + ‘to rise, sprout’) (A.Halloran, 1999, p. 12) ;Volume 4 / Lexique sumérien-français : ki = nominatif : terre, endroit, zone, endroit, emplacement, sol ; grain (« base » + « augmenter » « germer »)
[5] ñiš šar = (cf ñiškiri6) (A.Halloran, 1999, p. 100)
[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Assur_(dieu)
[7] Cf Volume 3 / Index des mots sumériens ; Voir par exemple l’équivalence des termes : ušar2,3,4, ušur2,3,4, usar = compagnon (femelle), voisin (uš « soutenir », + ára/ár « louer, faire l’éloge de ») (UŠUR3).
[8] Cf Volume 3 / Lexique sumérien-français :
aš = un ; unique ; seul.
aš5 = araignée
aš = n., souhait, désir, malédiction ; v, désirer, maudire
aš-me = étincelle, lueur, disque solaire, symbole d’une étoile, rosace (« unique » + « fonction, pouvoir »).
[9] Si vous n’avez pas la patience de les découvrir progressivement dans ce livre : Cf aussi Cf Volume 4 Index des mots sumériens.
[10] Volume 3 La Bible du symbole de la religion mythologique préhistorique et antique Livre 2 Les symboles du grand Tout, du cosmos, de l’homme primordial, de sa mort et de sa renaissance (l’œuf, l’habitation, le centre, l’axe, le phallus, l’ithyphallisme, le cercle, le globe, la roue, l’œil, la voûte, la caverne, le sanctuaire)
[11] MÉSOPOTAMIE : Le cercle est aussi symbole du temps : la roue tourne. Dès la plus haute Antiquité. le cercle a servi à indiquer la totalité, la perfection, à englober le temps pour mieux le mesurer. Les Babyloniens l’ont utilisé pour mesurer le temps : ils l’ont divisé en 360″, décomposé en six segments de 60″ ; son nom « shar » désignait l’univers, le cosmos. (CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 193)
[12] šár, sár : n., totality, all; world; horizon; ball, counter, token; the number 3600 = 602 (many, much + àr, ‘ring, coil’). v., to be many; to multiply or mix (with -da-); to make abundant; to slaughter; to request, implore (reduplication class).
adj., numerous; innumerable (A.Halloran, 1999, p. 45) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :šar (cf., sar, šar). šár, sár = totalité, tout ; monde, horizon ; balle, compteur, un jeton (ou gage, signe « token » en anglais) ; le nombre 3 600 (beaucoup + àr « anneau, spirale). Etre nombreux, se multiplier ou mixer, mélanger (avec -da-) ; être abondant, abattre (massacrer) ; faire une requête, implorer. Adjectifs : nombreux, innombrable
[13] En Basse Mésopotamie, le O est le nombre parfait, exprimant le tout, donc l’univers. Divisé en degrés, il représente le temps. Du cercle et de l’Idée du temps est née la représentation de la roue, qui en dérive et qui suggère l’image du cycle correspondant à l’idée d’une période de temps.
(CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 194)
[14] MÉSOPOTAMIE : « Dès la plus haute Antiquité. le cercle a servi à indiquer la totalité, la perfection, à englober le temps pour mieux le mesurer « … ». La spéculation religieuse babylonienne en a tiré ensuite la notion du temps infini, cyclique, universel, qui s’est transmise dans l’Antiquité, à l’époque grecque par exemple, sous l’image du serpent qui se mord la queue.(CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 193)
[15] MÉSOPOTAMIE : Le cercle est aussi symbole du temps : la roue tourne. Dès la plus haute Antiquité. le cercle a servi à indiquer la totalité, la perfection, à englober le temps pour mieux le mesurer. Les Babyloniens l’ont utilisé pour mesurer le temps : ils l’ont divisé en 360″, décomposé en six segments de 60″ ; son nom « shar » désignait l’univers, le cosmos. (CHEVALIER-GHEEBRANT, Dictionnaire des Symboles, 2005, p. 193)
[16] Volume 3 La Bible du symbole de la religion mythologique préhistorique et antique Livre 2 Les symboles du grand Tout, du cosmos, de l’homme primordial, de sa mort et de sa renaissance (l’œuf, l’habitation, le centre, l’axe, le phallus, l’ithyphallisme, le cercle, le globe, la roue, l’œil, la voûte, la caverne, le sanctuaire)
[17] S lac, étang, pièce d’eau; jardin; bassin (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[18] Une équivalence (ou bêtacisme) de type s/š est observable avec par exemple les termes sar šar šur qui désignent tous trois un homme puissant (d’où d’ailleurs le terme ashur qui sera plus tard le nom d’un assyrien) ou bien ušar2,3,4, ušur2,3,4, usar qui signifient tous trois une compagne, un voisin…
[19] ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = n., red ocher. v., to mourn, grieve (A.Halloran, 1999, pp. 15,16) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ša4, še13 = cf., su9 = su9 ; ša4, = ocre rouge, se lamenter, avoir de la peine
[20] si4, su4, sa11 = red (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien/français : si4, su4, sa11 = rouge
[21] sa5 = n., red ocher.adj., red, red-brown.(A.Halloran, 1999, p. 48) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien-français : sa5 = ocre rouge. Adjectifs : rouge, brun-rouge
[22] sa12 = voir sañ = sañ, sa12 = tête, point, leader, présent, un cadeau, un esclave, un humain, un individu (sá, « équivaloir ; sa4, « nommer » + ñe26, ñá « moi-même »). Adjectif : premier, première classe, principal ou de premier ordre. Préposition : en face de. (A.Halloran, 1999, p. 28)
[23] s (z) verrou de porte
récipient ornemental
gerbe de flèches
ou
homme; quelqu’un; personne, aucun, nul; homme de haut rang (Faulkner, réed.2017, p. 255) / s (C3A)
[24] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français : SA champ, prairie ; campagne ; marais, marécage
porc
voyager
prescrire, ordonner ; prédestiner ; assigner; établir, décider (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[25] SAa commencer; être le premier à; être issu de, venir de
grenier, grange à grain
espace, volume (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[26] sa12 = voir sañ = sañ, sa12 = tête, point, leader, présent, un cadeau, un esclave, un humain, un individu (sá, « équivaloir ; sa4, « nommer » + ñe26, ñá « moi-même »). Adjectif : premier, première classe, principal ou de premier ordre. Préposition : en face de. (A.Halloran, 1999, p. 28)
[27] Sources : https://www.hierogl.ch/hiero/Signe:N37 ; Gardiner p. 491, N37
Bassin de jardin
S bassin. S’échange souvent dans le hiéroglyphique avec
N36 par exemple dans Hapyw
inondations ; Comparer avec l’emploi de
N36 aussi bien comme bras du Nil, que dans son emploi dans la forme antérieure
N23, comme canal d’irrigation. Parfois
remplace le pain
(phonétique sn ) par exemple dans l’écriture de sn
ouvrir.
[28] S lac, étang, pièce d’eau; jardin; bassin (Faulkner, réed.2017, p. 319)
[29] kAmw vignoble, verger, jardin
vigneron, jardinier ; aussi kAm, kAmy
vendanges (Faulkner, réed.2017, pp. 348, 349)
[30] kAnw vignoble, verger, jardin ; aussi kAn, knw (nwk par métathèse) ; ancienne forme de kAmw vignoble, verger, jardin (Faulkner, réed.2017, p. 349)
[31] kAny vigneron, jardinier https://www.hierogl.ch/hiero/kAny
[32] kAmwtt épi ; aussi kmwtt, kmtt, kmty https://www.hierogl.ch/hiero/kAmwtt
[33] it père ;
orge, céréale (Faulkner, réed.2017, p. 39)
[34] an = n., sky, heaven; the god An ; grain ear / date cluster (‘water’ + ‘high’) v., to be high. adj., high. prep., in front. (A.Halloran, 1999, p. 6) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : an = nominatif : ciel, paradis, le dieu An ; grain, épi de grain, grappe de dattes (« eau » + « haut ») ; verbes : être en haut ; adjectif : haut ; préposition : en face de.
[35] kAry jardinier (Faulkner, réed.2017, p. 349)
[36] kAr sanctuaire, chapelle, naos (Faulkner, réed.2017, p. 349)
[37] Hrt-S jardin, parterre ; Cf. Hry qui est sur et S jardin (Faulkner, réed.2017, p. 215)
[38] Hrt ciel, cieux
tombe, nécropole
route (Faulkner, réed.2017, p. 216)
[39] xnt-S jardin (avec des arbres); Liban ; Cf. xntS verger (?) et S jardin (Faulkner, réed.2017, p. 239)
BIBLIOGRAPHIE DE L’EXTRAIT
Sumérien :
A.Halloran, J. [1999]. Lexique Sumérien 3.0.
Héroglyphique :
Faulkner. [réed.2017]. Concise dictionary of Middle Egyptian.
Hiero (hierogl.ch) (Hiero – Pierre Besson)
RAPPEL DES DROITS D’AUTEUR
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