Le déchiffrage de la fresque du deuxième cheval chinois de la grotte de Lascaux

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OBJECTIF DE CET ARTICLE

Cet  article va déchiffrer la fresque du deuxième cheval chinois de la grotte de Lascaux.  Ce déchiffrage se fera au moyen du langage idéographique proto-sumérien et de ses langues associées : le sumérien et le hiéroglyphique (ainsi que du démotique). Cet article est l’un des dix exemples de déchiffrage tirés du livre « le déchiffrage du langage des cavernes » qui illustrent concrètement le fait que les couples d’animaux et de signes relevés par les archéologues et datés du Paléolithique supérieur correspondent en fait en tous points au langage idéographique protosumérien, le plus ancien langage idéographique connu. 

Table des matières

LIEN DE CET ARTICLE AVEC TOUTE LA SÉRIE  LITTÉRAIRE  « LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ »

 

Cet article est extrait du livre lui aussi disponible sur ce site :

Le déchiffrage du language des cavernes

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Introduction / Structuration et contenu

Je vous souhaite maintenant une excellente lecture de cet article que je mets à votre disposition, dans son intégralité, ci-dessous :

Le déchiffrage de la fresque du deuxième cheval chinois de la grotte de Lascaux

 

Dans la foulée de ce que nous venons de voir, je trouve intéressant de s’intéresser aussi au décryptage de la figure du deuxième cheval chinois qui se trouve sur la paroi de droite du diverticule axial de Lascaux

Site Crotos : Wikimedia Commons

Cette peinture a aussi été reprise par André Leroi-Gourhan dans son essai de la manière suivante (en forme de relevé) : 

On relève ainsi, outre les deux formes en rameaux, le signe quadrangulaire et le signe:   (qu’André Leroi-Gourhan cite comme exemple sous sa référence de signe n°147) 

 

 

Anesh

 

Il ne vous échappe pas que l’on retrouve à nouveau associé le cheval avec le rameau qui, comme nous venons de le voir (cf LE DÉCHIFFRAGE DE LA FRESQUE DU GRAND PANNEAU DE LA GROTTE DE MARSOULAS) fait référence à an-še l’équidé, qui peut être aussi bien le cheval que l’âne et qui sont ainsi l’un comme l’autre des animaux avatars du père primordial élevé ou déifié « a-n ».

 

 

le double rameau : šeš

 

Vous remarquez qu’il n’y a pas qu’un seul rameau, mais deux.

(S’il s’agit bien d’un rameau et pas d’une flèche auquel cas cela aurait un autre sens).

Nous avons vu dans l’examen du rameau dans l’analyse précédente de l’équidé de la fresque de Marsoulas, tous les sens attachés au père auxquels il renvoie.

Il est ici intéressant de voir plus spécifiquement ce que le double rameau signifie :

Le double rameau génère la répétition de še soit še-še qui contracté donne šeš ou šes (regardez par exemple šeš, ses[1] et šeš2,4[2]donnés pour être le redoublement de ).

Il va nous falloir catégoriser les sens de šeš ou šes, car ils sont multiples.

 

Un frère spirituel

 

Un des sens premiers de šeš ou šes désigne un frère spirituel et qui a pour signe idéographique proto-cunéiforme le signe uri3 [3]

 

Un akkadien

 

Pour comprendre qui est ce frère en religion visiblement assujetti à la mort-renaissance, il faut ajouter que l’homophone direct de uri3 est par uri2 un « akkadien »[4].

Qui est cet akkadien ?

Étant donné la propension naturelle des peuples à s’identifier à leur ancêtre primitif desquels il reprenait le nom, cet akkadien fait sans nul doute référence à celui qui était pour eux leur père primordial.

Pour preuve, il suffit de décomposer le mot Akkad et ainsi comprendre qui il désigne.

À titre de rappel, personne n’a encore jamais correctement donné l’explication de l’origine du nom d’Akkad, la région au nord de Sumer qui donne son nom aux Akkadiens, peuple sémite qui fédèrera avec les Sumériens.

Ce, alors que le sens de ce nom est pourtant extrêmement simple à comprendre.

 

Origine du mot akkad

 

Akkad se décompose simplement en aka-ad.

Or, nous avons déjà vu ces deux logogrammes :

  • a-ka » signifie un ancêtre géniteur procréateur (ou aussi une ancêtre procréatrice génitrice) génétique et biologique.
  • Et ad est un des mots pour père[5]

Quant à la raison pour laquelle uri2 désigne un Akkadien, elle tient au fait que uri2 signifie un poteau de porte par uri2,5[6] tout comme a-ka a pour homophone aka4 qui désigne lui aussi un poteau de porte, un linteau[7] :

Ce poteau de porte n’a l’air de rien, mais c’est l’un des symboles de la grande divinité. Nous le verrons dans le détail lors de l’examen du symbolisme de la porte dans le volume 3. Disons simplement ici et en rapport avec ce que nous traitons que la grande divinité sera réputée être une porte et s’incarner dans un poteau de porte.

Relevez d’ailleurs que l’idéogramme de aka4 est qui signifie en sumérien une porte[8] et en hiéroglyphique kA désigne tout à la fois l’âme de la grande divinité et le taureau ou le bœuf dans lequel elle s’incarne[9].

Ainsi, incontestablement, l’akkadien, a-ka-ad ou uri2 en question est le père ancêtre géniteur procréateur.

 

Un signe de mort zatu

 

Il faut ensuite comprendre que c’est la mort (zatu, uri3) de ce šeš / šes père/frère spirituel dont il est question ici (d’ailleurs, notez qu’en sumérien, par « pab, pap, pa4 » le père a aussi le sens de « frère »[10]).

En effet, šeš ou šes qui désigne un frère spirituel a donc, nous l’avons dit, pour signe idéographique proto-cunéiforme le signe uri3 [11].

Mais il faut ajouter que ce signe est un signe zatu, un signe de mort-renaissance, en l’occurrence : ou .

Inversement, šeš est a lui aussi un idéogramme proto-cunéiforme quasiment identique : ou

(ce signe est le N°37B du tableau comparatif en annexe[12]).

Idéogramme qui est lui aussi un signe zatu, et qui renvoie à urin, ùri l’aigle[13], dont nous avons déjà un peu parlé et dont nous verrons plus tard l’identité

 

Signe šeš / zatu / de la Grotte de pindal

 

Pour votre parfaite information, ce signe n’est autre que le signe que l’on retrouve au sein de la fresque rupestre suivante de la grotte de Pindal :

     

https://fr.asturias.com/el-pindal-un-sanctuaire-rocheux/

Nous la verrons dans le volume 6.

 

Erin : un homme-cèdre-roi, le mal, la destruction

 

Il faut aussi alors ajouter que šeš2,4 a pour sens le fait d’oindre[14]. Il est donc implicitement question d’un roi.

Et comme vous pouvez le remarquer, le signe proto-cunéiforme de šeš2,4 est erin.

Qu’est-ce que erin signifie ?

Erin peut désigner un homme[15], un cèdre[16], ce qui est mal, mauvais, la destruction[17].

Nous aurons l’occasion de voir un peu dans ce livre que l’homme primordial a aussi été symbolisé par un arbre, un cèdre et que, pour être associé au mal, il fut détruit.

Remarquez d’ailleurs que les deux idéogrammes proto-cunéiformes signe de mort zatu pour šeš et uri3 s’apparentent à une hache.

Il est donc ici question de la destruction du père primordial sous son symbole de l’arbre-cèdre-roi, erin.

 

Deuil lamentations amertume

 

De ce logogramme šeš se dégage aussi la notion de deuil, de lamentations, de gémissement[18], de pleurs[19], d’amertume[20] (de l’eau amère ou saumâtre se dit par exemple a-šeš[21] soit aussi littéralement un père amer)

C’est tout à fait logique puisque cette représentation met en scène la mort du père primordial.

 

Morsure d’un serpent

 

Cette mort et le deuil, l’amertume qu’elle provoque est aussi associée à la morsure d’un serpent.

En effet, šeš signifie amer, aussi bien comme logogramme (cf. note précédente) que comme idéogramme[22].

En tant qu’idéogramme, il se prononce aussi muš5

Or, muš5 a pour homophone direct muš qui signifie lui aussi amer comme adjectif et qui désigne au sens nominatif un serpent tuant (úš) par le venin (uš11) de sa langue (eme)[23]

On retrouve donc avec šeš exactement la même imagerie que nous avons vu avec ušum le bœuf sauvage avec du venin de serpent, sauf que c’est ici l’équidé qui a été mordu par un serpent.

 

Régénérescence

 

En harmonie avec le signe zatu qui annonce la mort en vue de la renaissance, šeš emporte aussi l’idée de renaissance, car il signifie aussi la lumière, un objet lumineux, embrasé[24], ce qui nous renvoie à l’imagerie du soleil, de l’étoile et donc de l’atteinte de la divinité.

 

 

l’autre signe Zatu

 

Si nous n’avons pas compris qu’il s’agit ici de la représentation de la mort du père primordial sous l’équidé aneš, le signe  est tout aussi éclairant.

 

sumérien

 

Ce signe préhistorique correspond en effet aux signes 16A du tableau comparatif en annexe :

C’est l’un des nombreux signes zatu[25]

Placé en position menaçante au-dessus de l’échine de l’équidé, il vient signifier sa mise au tombeau.

 

le signe zatu Proto-élamite

 

Remarquez qu’on le retrouve aussi en proto-élamite (le nr M28 dans la liste de signes que je vous ai fournie) :

Même si cette écriture n’a pas été traduite, il est quasi certain que ce signe a le même sens qu’en proto-cunéiforme (étant donné la grande proximité temporelle, cultuelle, culturelle, géographique entre Sumer et l’Elam) même s’il ne se prononce pas nécessairement de la même manière.

 

 

Le claviforme rl

 

Intéressons-nous maintenant si vous le voulez bien au troisième signe relevé :

Que signifie-t-il ?

Une soucoupe volante ?

Ne riez pas.

C’est une interprétation donnée par certains mouvements conspirationnistes qui voient en ce signe assez régulièrement rencontré la preuve d’une intelligence extra-terrestre venus sur terre en soucoupe volante.

Qu’en est-il réellement ?

 

Le démotique

 

Pour la compréhension de ce signe, le démotique et donc l’égyptien hiéroglyphique archaïque sont la clef de sa compréhension.

Nous allons voir que ce signe se prononce rl (RL) ou ll (LL).

Voyons pourquoi après quoi nous en verrons le sens.

 

Le L démotique

 

Le L démotique s’écrit ,mais de manière très récurrente il s’écrit  [26] .

Comme pour écrire le nom du dieu Lat (qui est annoté comme étant un nom magique) :

  [27] .

Nota bene : à titre de rappel, le démotique se lit de droite à gauche.

Voici d’autres exemples qui l’illustrent :

pour écrire  lw :  [28] ; lwĥe [29] ; lbrn [30] ;

lylw    [31] ; lwlw [32]  etc.

 

Proto-indien

Notez au passage que ce signe L existe aussi en proto-indien : .

Même si cette écriture n’a pas été déchiffrée, elle doit vraisemblablement véhiculer les sens ou l’un des sens que j’ai évoqués (étant donné la proximité temporelle, géographique entre Sumer et l’Indus) même s’il ne se prononce pas nécessairement de la même manière.

Remarquez aussi au passage que le L peut assumer la forme d’un Y. Nous verrons en quoi cela peut être utile lors de l’analyse du signe préhistorique Y que ce livre fera aussi.

 

Le la en Élamite linéaire

 

Au regard de ce qui vient d’être dit, il n’est dès lors guère étonnant de constater qu’en élamite linéaire, le signe pour la indiqué au syllabaire que je vous ai documenté est ou

 

Hiéroglyphe crétois

 

Le crétois étant une langue à ce jour étant encore non déchiffrée, c’est aussi vraisemblablement le sens à donner aux signes crétois ou à l’un des deux signes crétois suivant  : .

Je rappelle que cette langue n’a pas pour l’heure été décryptée

 

Constat sur le signe du L

 

Donc n’est pas une soucoupe volante ni non plus un signe préhistorique impossible à comprendre.

C’est « juste » un L

Qu’est-ce que le trait associé à L signifie ?

Voyons cela.

 

Le R

 

Le R démotique est un trait qui peut être assez long :  [33] 

 

le L

 

Le L peut aussi parfois assumer la forme d’un simple trait schématisé comme dans lala   [34] 

 

Translittération du signe : rl ou ll

 

De sorte que le signe préhistorique se translittère rl ou ll.

Et que signifient rl ou ll ?

rl   [35]  signifie un cri comme dans  šrl « loud shouting » un grand cri[36] (avec  pour š)

De même, ll  ou est la racine de lla jeunesse[37] (équivalent au sumérien la, jeunesse[38]), de llwl un cri, de lala pleurer, se lamenter (ang. to wail)… [39]

Or, en sumérien, cri est synonyme de père par « ad(a)[40] » et comme nous l’avons vu, el/al voire la signifient indifféremment « père élevé » par la contraction de « a » ou « e4 »[41] et de « íla, íli, íl » « être élevé »[42].

Il est donc question ici du père élevé el/al/la qui crie, rl, lwl, qui pleure et se lamente lala

Le fait que ce signe de cri et de lamentations soit placé en face de sa gueule est assurément très expressif. Il n’a pas été mis là (lala ;)) non plus par hasard… :               

 

 

Conclusion sur le deuxième cheval chinois

 

 

Il faut bien admettre qu’il est parfaitement improbable que deux signes aussi distincts que les deux rameaux šeš et le signe rl, ll puisse exprimer la stricte identique notion de pleurs et de lamentations, et ce, d’autant que la symbolique des signes utilisés autour de l’équidé convoie à deux reprises (par le double rameau šeš et le « quadrilatère à appendice » au-dessus de son échine) la mort zatu, en vue de sa renaissance elle aussi annoncée.

Elle peut se lire anše / aneš / kiš – šeš – rl / ll

Incontestablement, cette fresque sert à représenter le père primordial, l’akkadien originel (a-ka-ad, uri3) sous son avatar de l’équidé (anše / aneš / kiš) comme étant envoyé au tombeau, abattu, suite à une mauvaise action et après avoir été mordu par un serpent cette mort générant deuils, lamentations avant qu’il ne finisse ensuite par connaître la régénérescence (šeš ; le cèdre erin).

 

 

NOTES DE BAS DE PAGE ET RÉFÉRENCES

 

 

[1] šeš, ses : n., myrrh (reduplicated , ‘to anoint’). v., to taste bitter. adj., bitter, brackish. (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  šeš, ses = myrrhe (redoublement de “oindre”). v., avoir un goût amer. Adjectifs : amer, saumâtre.

[2] šeš2,4 : to anoint; to rub; to erase; to be dense (reduplication class) (reduplicated eš, ‘to anoint’)

(ERIN=ŠEŠ4) (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : šeš2,4 = oindre, frotter ; effacer ; être dense (redoublement de « eš » oindre)

[3] šeš, šes : brother; brethren; colleague [uri3=ZATU-595] (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  šeš, šes = frère, frère spirituel (ang. Brethren); collègue.

[4] Uri2 : Akkadian (cf., kínda : kínda[URI]; kindax[LAK-419] : a type of vessel for measuring barley or holding water. (A.Halloran, 1999, pp. 20, 60) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  Uri2 = Akkadien (cf., kínda : kínda[URI]; kindax[LAK-419] = une sorte de récipient pour mesurer de l’orge ou pour conserver de l’eau).

[5] ada, ad : n., father; shout; song. v., to balk (A.Halloran, 1999, p. 18) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = ada, ad = nominatif : père, cri, chant / verbe : rechigner

[6] uri2,5 = (cf., urim2 ,5) —) Urim2 ,5), uri2 ,5 = doorpost (cf., ùru(-m)) (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = Uri2,5 = (cf., urim2 ,5) —) Urim2 ,5), uri2 ,5= poteau de porte (cf., ùru(— m))

[7] ákan, aka4 [KÁ] : door-frame, lintel (A.Halloran, 1999, p. 50) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = ákan, aka4 [KÁ] = encadrement de porte ; linteau

[8] : gate (A.Halloran, 1999, p. 50) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = = porte

[9] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français : kA  Ka, âme, esprit ;  taureau, bœuf  (Faulkner, réed.2017, p. 347)

[10] pab, pap, pa4 : father; brother; man; leader (A.Halloran, 1999, p. 22) ; Cf  Volume 4 / Lexique sumérien-français : pab, pap, pa4 = père, frère, homme, dirigeant

[11] šeš, šes : brother; brethren; colleague [uri3=ZATU-595] (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  šeš, šes = frère, frère spirituel (ang. Brethren); collègue.

[12] 37B (CNIL, p. 195)

[13] urin, ùri [ŠEŠ] = urin, ùri [ŠEŠ] : eagle; standard, emblem, banner; blood [ŠEŠ ZATU-523] (A.Halloran, 1999, p. 70) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  aigle, emblème, bannière, sang

[14] šeš2,4 : to anoint; to rub; to erase; to be dense (reduplication class) (reduplicated eš, ‘to anoint’)

(ERIN=ŠEŠ4) (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : šeš2,4 = oindre, frotter ; effacer ; être dense (redoublement de « eš » oindre)

[15] erim, érin, éren = un homme, un serviteur, un soldat, des troupes, une armée, un groupe de travailleurs, le peuple, les gens

[16] (ñiš šim) erin, eren = cèdre ; oindre avec de l’huile de cèdre

[17] érim, erin7, rim3 = ennemi, destruction. adjectif : hostile, mal ou mauvais.

[18] šeš2,3,4 : to weep, cry; to mourn; to wail (reduplication class) (to become moist ?) (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  šeš2,3,4 = pleurer, se lamenter ; faire le deuil en pleurant ; gémir (redoublement de « devenir humide »)

[19] ér… šeš2,4 /še8– še8 : to cry, weep (‘tears’ + ‘to weep’) (A.Halloran, 1999, p. 88) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  ér… šeš2,4 /še8-še8 : pleurer, verser des larmes (larmes + pleurer)

[20] šeš, ses : n., myrrh (reduplicated , ‘to anoint’). v., to taste bitter. adj., bitter, brackish. (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  šeš, ses = myrrhe (redoublement de “oindre”). v., avoir un goût amer. Adjectifs : amer, saumâtre.

[21] a-šeš : bitter, brackish water (‘water’ + ‘bitter, brackish’) (A.Halloran, 1999, p. 74) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  a-šeš : amer, eau saumâtre

[22] muš5 (ŠEŠ) : bitter (eme, ‘tongue’, + ú, ‘plant’, + eš, ‘to anoint’; cf., šeš)  (A.Halloran, 1999, p. 48) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  muš5 (ŠEŠ) = amer (eme, « langue »+ ú, « plante » + eš, « oindre »; cf., šeš).

[23] muš : n., snake; reptile (eme, ‘tongue’/ ma4, ‘to leave, depart, go out’, + úš, ‘to kill’/11, ‘venom, poison’)

adj., bitter (A.Halloran, 1999, p. 47) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  muš = serpent, reptile (eme « langue » / ma4, « quitter, partir, s’en aller », + úš, « tuer » 11 « venin, poison). Adjectif : amer

[24] ùru(-m) [ŠEŠ] : n., watch fire; light; glowing, luminous object. v., to watch, guard; to protect. (A.Halloran, 1999, p. 20) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ùru(-m) [ŠEŠ] = noms : surveillant le feu, lumière, embrasé, objet lumineux/verbes : surveiller, garder, protéger

[25] 16A (CNIL, p. 273) ; (Falkenstein, 1936, p. 96) /

[26]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu) L, p.1

[27]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.3

[28]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.3

[29]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.4

[30]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.6

[31]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu) L, p.10

[32]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.10

[33]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  R, p.1

[34]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.3

[35]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  R, p.20

[36]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.12

[37]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu) L, p.12

[38] la : abundance, luxury, wealth; youthful freshness and beauty; bliss, happiness; wish, desire (A.Halloran, 1999, p. 12) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  la = abondance, luxe, richesse, jeune fraicheur et beauté ; béatitude, bonheur ; souhait, désir

[39]The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)  L, p.3

[40] ada, ad : n., father; shout; song. v., to balk. (A.Halloran, 1999, p. 18) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = ada, ad = nominatif : père, cri, chant / verbe : rechigner

[41] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) avec traduction au Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif  = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge. 

[42] íl-lá: elevation (‘to lift’ + ‘to hang’; cf., dùn-lá, ‘depression’)  (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íl-lá = élévation (« lever » + « suspendre »).

íla, íli, íl: n., carrier.., to lift, carry; to deliver; to bring; to endure; to support; to carry forward (in accounting); to be high; to shine (íl-i in marû) (A.Halloran, 1999, p. 105) ; Volume 4 Lexique sumérien-français : íla, íli, íl = nominatif : transporteur ; verbe : lever, porter, livrer, amener, endurer, supporter, reporter ; être élevé ; briller (íl-i à marû)

BIBLIOGRAPHIE 

 

Proto-sumérien :

CNIL. Full list of proto-cuneiform signs

& Falkenstein, A. (1936). Archaische Texte aus Uruk. https://www.cdli.ox.ac.uk/wiki/doku.php?id=late_uruk_period :

Sumérien :

A.Halloran, J. [1999]. Lexique Sumérien 3.0.

Héroglyphique :

Faulkner. [réed.2017]. Concise dictionary of Middle Egyptian.

Hiero (hierogl.ch) (Hiero – Pierre Besson)

Démotique :

 The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)

Hittite hiéroglyphique :

 Mnamon / Antiche scritture del Mediterraneo Guida critica alle risorse elettroniche / Luvio geroglifico – 1300 a.C. (ca.) – 600 a.C.

https://mnamon.sns.it/index.php?page=Scrittura&id=46

https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/Signlist_2012.pdf

Archéologie :

Leroi-Gourhan, A. (1958). Le symbolisme des grands signes dans l’art pariétal paléolithique. Bulletin de la Société préhistorique française Année 55-7-8 pp. 384-398.

G.& S Sauvet et André Wlodarczyk (1977) : Essai de sémiologie préhistorique (pour une théorie des premiers signes de l’homme). Bulletin de la société préhistorique française / année 1977 / E&T 47-2 / p.545-558

 

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