Le déchiffrage du signe XIII du diverticule des félins de la grotte de Lascaux

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OBJECTIF DE CET ARTICLE

Cet  article va traduire le signe XIII du diverticule des félins de la grotte de Lascaux au moyen du langage idéographique proto-sumérien et de ses langues associées : le sumérien et le hiéroglyphique. Cet article est l’un des dix exemples de déchiffrage tirés du livre « le déchiffrage du langage des cavernes » qui illustrent concrètement le fait que les couples d’animaux et de signes relevés par les archéologues et datés du Paléolithique supérieur correspondent en fait en tous points au langage idéographique protosumérien, le plus ancien langage idéographique connu. 

Table des matières

LIEN DE CET ARTICLE AVEC TOUTE LA SÉRIE  LITTÉRAIRE  « LA VÉRITABLE HISTOIRE DES RELIGIONS DE L’HUMANITÉ »

 

Cet article est extrait du livre lui aussi disponible sur ce site :

Le déchiffrage du language des cavernes

Livre que vous pourrez aussi trouver à la rubrique :

Livres déjà parus

Pour bien comprendre la raison d’être de ce livre au sein de la série littéraire la véritable histoires des religions de l’humanité, rendez-vous à la page :

Introduction / Structuration et contenu

Je vous souhaite maintenant une excellente lecture de cet article que je mets à votre disposition, dans son intégralité, ci-dessous :

Grotte de Lascaux : Le signe XIII du diverticule des félins

 

Comme nous l’avons évoqué auparavant, le signe se retrouve ensuite dans le diverticule des Félins, associé cette fois à une croix.

 

Revoici l’image[1] :

Diverticule des Félins. Panneau I. Le « XIII ». Croix diagonale et triple trait parallèles, peints en noir au fond d’une niche de la paroi Ouest

 

 

Association du bison avec le III

 

Il est toutefois inapproprié de dire que cette croix est uniquement associée ici au III.

En effet, comme nous l’avons vu dans la présentation de ces signes, sur le panneau J du diverticule des félins, soit le panneau d’à côté (le signe XIII est sur le panneau i) la croix est associée à un bison.

Diverticule des Félins. Panneau J Bison gravé. 1. L’œil est un accident naturel. Relevé A. Glory et croquis de lecture

 

Équivalence symbolique du bison et de l’auroch

 

Pour comprendre, il faut tout d’abord remarquer que le bison est un animal d’équivalence symbolique égale à l’auroch, au taureau sauvage.

En effet, en proto-cunéiforme, bison se dit alim avec pour signe idéographique  [2]. Mais alim ne signifie pas que bison, mais aussi un bélier sauvage, un auroch pour renvoyer à l’idée d’un puissant[3].

Il y a donc bien équivalence entre l’un et l’autre.

De plus, le terme « puissant “dont ils sont synonymes a (nous le verrons dans les livres à suivre) souvent été utilisé dans les époques les plus reculées pour désigner des divinités ou des rois à l’instar du mot sumérien ou égyptien « grand » qui était une épithète usuelle de la divinité ou de la royauté.

Il n’est visiblement pas ici question que d’un simple animal…

 

Signification de alim

 

Si nous voulons comprendre le sens profond de « alim » et qui il désigne il suffit de le décomposer.

En effet, comme nous le savons maintenant, « a » désigne le père.

Il nous reste à voir le sens de lim :

 

Signification de lim

 

Lim peut être la contraction de li-im

Or, li9 signifie scintiller, briller[4] et une excellente huile[5].

C’est pourquoi su-lim signifie un éclat ou un rayonnement impressionnant, de la splendeur (en akkadien : šalummatu, šalummu) [6].

Le sens premier de su étant le corps, la chair, la peau, la peau d’animal[7], c’est lim qui dans su-lim lui confère un éclat, un aspect rayonnant, splendide, attribut usuel de la grande divinité.

 

Lim peut aussi être la contraction de lu-im.

Or lu désigne en sumérien un homme, des humains ou un troupeau (relevez au passage la constante association sumérienne entre l’homme et l’animal d’un troupeau) [8] ; désigne un homme adulte[9] ; lú-u18 désigne un être humain et l’humanité en général[10] (en écho de l’analogie récurrente entre humains et troupeau d’animaux lú-u-um18 est le nom d’une race de petit bétail[11]).

Quant à im seul, il signifie de l’argile, de la glaise, de la boue[12].

Notez au passage que im signifie aussi le vent, une direction, la tempête, la pluie[13] ; ce qui nous renvoie à tumu qui signifie le vent, un point cardinal, une direction[14] ; il y a donc équivalence entre im et tumu ; Il est important de le préciser, car ceci nous renvoie aux doubles sens du mot père « a » puisque « a » désigne un père, mais aussi un déluge[15]. Le tumu est aussi très important (nous verrons pourquoi dans la partie II de Dieu à Adam).

Enfin, im par ím (équivalent de gim4) désigne aussi un coureur, un trotteur, un terme qui est surtout utilisé pour les animaux.

 

Ainsi, lim par li-im ou lu-im exprime donc l’idée d’un homme adulte au corps fait d’argile, de boue, que l’on peut associer à un animal, dont le corps est rayonnant de splendeur comme une divinité et qui est un père.

 

Lim est aussi à rapprocher de lum et de lam.

 

Voyons ce que ces deux logogrammes nous apprennent :

 

Association lim-lum

 

Lum peut se changer en lim.

Nous avons un exemple avec silim (être, rendre en bonne forme, bon état, en bonne santé…) (l’équivalent du fameux salem [paix] en akkadien comme dans 18 des 21 langues sémitiques) et qui est la contraction de sil5, « plaisir, joie » et de lum, « croître »[16].

On y note que lum se change en lim.

Or, lum signifie être fertile, productif[17] ; c’est aussi du fumier, de l’engrais ; dans son sens verbal, il signifie essentiellement croître, de façon luxuriante. lum-ma est par exemple une femelle féconde[18]

Nous comprenons donc que lim comme équivalent de lum fait référence à un mâle complet, en bonne santé, fertile, un géniteur reproducteur, mais aussi de l’engrais, du fumier faisant croître de manière luxuriante.

 

Nous observerons de manière récurrente dans ce livre et les suivants que le père humain primordial a été représenté de manière ithyphallique en symbole de son caractère de géniteur reproducteur.

On le retrouve d’ailleurs dans la grotte de Lascaux dans la scène du puits de l’homme blessé (il vaudrait mieux dire de l’homme mort) en contrepartie miroir de son propre avatar qu’est le taureau qui lui fait face et lui aussi blessé à mort (une lance à crochet transperçant dans parties génitales). Mais je reviendrai sur le sens de cette figure à cet endroit dans le volume 6 au chapitre dédié à la caverne.

 

Association lim-lum-lam

 

On peut noter aussi l’équivalence entre lum et lam.

lam désigne à la fois la luxuriance et… les enfers, le monde souterrain. Sa forme verbale signifie aussi faire croître ou croître de manière luxuriante[19].

láma, lám désigne le pouvoir impressionnant d’une divinité étant la contraction de « la », l’« abondance » et de « me », « la fonction, le pouvoir »[20].

lamma, làma désigne un génie tutélaire[21].

 

Ainsi, par son équivalence avec lam, lim désigne donc un être divin doté d’une abondance de pouvoir, source d’abondance et régnant sur le monde souterrain, les enfers.

 

Constat

 

Étant donné que le bison est tout comme l’auroch ou le taureau sauvage un animal symbolique avatar du père primordial, le fait qu’il soit ici associé au  ne nous surprend pas puisque c’est finalement une réitération des deux signes de l’auroch et du  sur le premier panneau de la licorne, qui, nous l’avons vu forment le nom adam, adama ou a-ku/gu

(Cf LA SIGNIFICATION DU TAUREAU / AUROCH DU PREMIER PANNEAU DE LA LICORNE DE LA GROTTE DE LASCAUX)

Ainsi, notre « simple bison » est bien plus qu’il n’y paraît : Il est lui aussi une représentation animale, un avatar divin du père, le puissant, le rayonnant, un homme adulte fait d’argile, le premier père géniteur de l’humanité, source de fertilité et le dieu-roi des enfers.

 

Le fait qu’il se trouve représenté ici, en cette caverne sanctuaire, lieu souterrain, emblématique des enfers est tout à fait logique.

 

 

Signification de la croix

 

Nous aurons l’occasion dans les livres à suivre, et plus particulièrement dans le volume 3 qui analysera séparément chaque symbole, de voir ce que signifie le symbole de l’étoile.

Pour l’heure et très succinctement, il nous faut comprendre que l’étoile est le symbole universel de la divinité (et pour être plus précis, de l’atteinte de la divinité par tout être ayant réussi son processus de sublimation individuelle).

Ceci présent à l’esprit, voyons ce que le proto-cunéiforme ainsi que d’autres langues nous apprennent quant à ce symbole de l’étoile.

Étant donné qu’il y a en plusieurs formes, nous nous limiterons à celle représentée avec le bison dans le diverticule des félins.

L’idéogramme de l’étoile  se dit maš en proto-cunéiforme.

 

Ce terme est riche de sens.

 

Je ne puis ici tous les développer, mais voyons ceux en rapport direct avec le sujet traité

 

Le dieu unique qui attache

 

proto-cunéiforme

 

En rapport avec ce qui vient d’être dit quant au fait que l’étoile représente la divinité, on peut relever que maš peut se décomposer en ma et signifier « l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile » « qui attache ».

 

Ici, le sens d’attacher s’applique doublement à la grande divinité mâle, au père des dieux, c’est-à-dire à la voix passive comme à la voix active. En effet, nous verrons que le père des dieux a été considéré comme ayant été attaché, comme ayant été captif. Nous verrons par qui et pourquoi.

Outre l’attaché, il est aussi celui qui attache et ici aussi à double titre, cette fois en tant que père originel et en tant que dieu.

 

Nous nous limiterons ici à voir pourquoi on peut dire que maš nous renvoie à un « dieu qui attache » :

 

En fait, ma a le sens d’attacher, de lier [22] et le sens symbolique majeur de «  »[23] est « l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile » ; et donc aussi du soleil, symbole majeur de l’atteinte de la divinité.

D’ailleurs, ÁŠ est le signe idéographique du cunéiforme úd et dont l’homophone ud avec u4 désigne le soleil.

Ainsi comme ud désigne le soleil, l’étoile, la grande divinité.

Il est intéressant alors de relever que ud et u4 sont équivalents.

Or, « u » est un logogramme sumérien important qui désigne le père primordial.

Ceci se déduit notamment par le fait que « u » est un poisson tout comme ku4 et « ú » est « du pain ou de la nourriture » tout comme kú. Or, le logogramme « ku » signifie porter, procréer, produire. Kuku est un(e) ancêtre procréateur/trice, géniteur/trice).

u5 signifie aussi un dirigeant, quelqu’un qui est au sommet, un conducteur, un pilote ainsi que la totalité (symboliquement un dirigeant total ou de la totalité du monde) [24].

 

Ainsi, ud/u comme désigne donc le père primordial, l’ancêtre géniteur, le dirigeant, le père divinisé sous le soleil.

Il ne sera pas dès lors étonnant de retrouver cette même croix m imbriquée soit dans un cercle soit dans un rectangle comme idéogramme proto-cunéiforme de u  [25] de ud  [26] de udu [27] / udu [28]

 

Mais, sans faire de mauvais jeux de mots, en quel sens ce dieu-étoile-soleil attaš-t’il en tant que dieu[29] ? (Rappel : le š se prononce sh…)

Dans le double sens où il fait les hommes captifs comme il l’a lui-même été (nous verrons l’explication de cet aspect dans la partie II à suivre) et aussi dans le sens où il s’attache l’adoration de ses serviteurs humains

Dans quel sens s’attache-t’il l’adoration de ses serviteurs ?

C’est fondamentalement le même sens que celui que donne le dictionnaire étymologique latin au mot « religio ».

En effet, originellement, « religio » porte le sens de scrupule pieux[30] ce qui lui fait prendre les sens majeurs suivants :

  • « ce qui attache ou retient : lien moral, obligation de conscience, attachement au devoir, sentiment d’honneur, intégrité, loyauté ».
  • ‘Inquiétude de conscience, scrupule, conscience, soins minutieux (d’un auteur), goût scrupuleux, délicatesse, exactitude’
  • lien qui rattache l’homme à la divinité, religion, sentiment religieux, piété

Le sens que l’on prête souvent au mot « religio » de « relier » les hommes entre eux est aussi intéressant, mais il n’est pas justifié étymologiquement en latin même si c’est celle qui s’est imposée…[31]

 

Le sens figuratif latin est le même en proto-cunéiforme ! :

Le grand dieu préhistorique s’attache à lui ses serviteurs par l’adoration qu’il lui vouent.

 

Hiéroglyphe

 

Le hiéroglyphe identique, ou  ne fait que corroborer l’explication plus haut.

En effet, cette croix a notamment pour sens « gw » (prononcez gu) qui désigne ?… Une race de taureau, un taureau ou bœuf à longues cornes[32] [33].

Notez que ce hiéroglyphe sert de déterminatif phonétique pour le son « ga » tout comme le ma du sumérien maš qui est du dialecte Emesal[34] correspond à ñál ; ñá en emegir (équivalent de gal ou ga).

 

Ce gw (gu) égyptien est lui-même parfaitement redondant avec le sumérien puisque gu4 (comme ses équivalents, gud, guð) en sumérien désigne un bœuf (domestique, un taureau[35]).

 

Ainsi, même en hiéroglyphe, face à ce nous sommes en fait bien face au premier bovidé du panneau de la licorne, face à un dieu suprême dont il ne faut pas prononcer le nom…

 

Pas un simple animal.

 

Un dieu.

 

Le père des hommes devenu le père des dieux.

 

Peut-être d’ailleurs commencez-vous à comprendre l’origine archaïque du mot dieu de « goð et guð » en vieux norrois ou vieil islandais[36] (lire « god » ou « gud ») qui ont donné le mot god, dieu, en anglais ?

La démonstration complète de ce fait se fera dans la partie II.

Nous y aurons la confirmation que ce gud cet auroch-bœuf-taureau, avatar du premier dieu que s’est donné l’humanité est à l’origine même du nom dieu en anglais « god ».

(Bon, ce ne sera pas du « feel good » [!]… mais le sujet reste intéressant, non ?)

 

L’auroch dieu unique

 

Dans la suite logique de ce que nous venons de voir, il faut noter que maš peut être la contraction de áma et de  : (á)maš

 

Dans ce cas précis, il signifie alors áma « l’auroch[37] » « l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile ».

 

Nous retrouvons notre auroch, avatar de la grande déité, du premier panneau de la licorne lui aussi associé avec le signe III…

 

Un animal sacrifié.

 

Il est aussi intéressant de relever parmi les sens de maš le fait qu’il représente un animal sacrificiel[38].

Cela va tout à fait dans le sens des représentations rupestres où la grande déité est représentée blessée ou morte ce qui s’inscrit dans la logique de la fausse religion universelle originelle où, comme nous le verrons dans les livres à suivre, le père des dieux, comme d’ailleurs la déesse-mère, seront représentés comme s’autosacrifiant pour sauver et montrer la voie du salut à leurs enfants, c’est-à-dire toute l’humanité.

 

Un roi

 

Un autre sens de maš qui corrobore ce nous venons d’examiner est le fait qu’il peut être la contraction de :

« ma » l’attaché ou celui qui attache ou de áma l’auroch et de «  » qui signifie « corde » « oint[39] d’huile[40] » ou « tombeau, sanctuaire, temple »[41] [42].

Il est donc tout à la fois celui qui attache avec des cordes (divines symboliques) comme cela a déjà été (en partie) expliqué, mais il est aussi un roi, car l’onction d’huile était le signe de la royauté[43].

 

Puisque son sanctuaire, son temple est son tombeau, en tant que le premier des morts, il est par cette expression, maš, désigné comme le roi de la tombe ou des enfers.

 

Un jumeau 

 

Un autre sens de maš qui a toute son importance avec le sujet traité tient au fait qu’il désigne aussi une moitié, un jumeau[44] (relevez au passage qu’un jumeau est étymologiquement en sumérien quelqu’un qui part, sort ma4 avec une portion šè) comprendre avec une part de son frère jumeau.

Mais pourquoi un jumeau… ?

Qu’est-ce que cela signifie ?

Cela est en fait à rapprocher du symbolisme du dieu double, qui sera examiné et illustré dans les livres suivants, symbolisme du dieu ou à double face dont l’une des facettes sera le recours à la gémellité homme-animal.

Il faut en effet comprendre que le père des dieux sera représenté sous le double visage d’un homme-animal et que lors de sa mise à mort, c’est ce visage animal, cette partie de lui déchue, ce jumeau déchu, qui sera présenté comme ayant été sacrifié comme prix à payer en symbole de son accession à un nouvel état, celui d’un homme réputé être (re)devenu parfait, par ce sacrifice de cette moitié impure de lui-même, cette facette « animale » de lui-même qui l’avait conduit à la faute.

Toute la mythologie sera profondément imprégnée de cette gémellité homme-animal, une des déclinaisons de son caractère de dieu-double.

 

La croix dans les autres langues idéographiques de référence

 

Proto-élamite

 

On peut relever que cette étoile est présente en proto-élamite, dans des noms patronymiques [45]

Même si cette écriture n’a pas été traduite, il est quasi certain que cette étoile a le même sens qu’en proto-cunéiforme (étant donné la grande proximité temporelle, cultuelle, culturelle, géographique entre Sumer et l’Elam) même si elle ne se prononce pas nécessairement de la même manière.

 

Élamite linéaire

 

Il est particulièrement intéressant de relever que cette étoile sous la forme  existe aussi en élamite linéaire. Suivant le syllabaire de F. Desset, elle se translittère avec la lettre « p ».

Or, il convient de dire qu’en sumérien, un autre nom pour père est pa ou pab[46].

Ce mot signifie aussi un frère, un homme, un dirigeant.

Même si l’idéogramme pour pa est le demi-cercle , il est permis de supposer que la raison pour laquelle  se translittère en p tient au fait que cette croix désigne symboliquement notamment le père, le « papa », le père primordial déifié en père des dieux.

 

D’autre part, pour les locuteurs de langue française ou anglaise, il est évident que ces logogrammes nous parlent.

En effet, pab, pap, pa ne sont pas sans évoquer, oui, le terme affectueux de « papa » avec lequel nous nommons nos pères.

Le sumérien étant la langue sacrée à la source de tous les cultes[47], c’est sans doute aussi la raison pour laquelle il est à l’origine du latin ecclésiastique papa, du grec πάππας pappas (« pape »). Ce mot n’était, à l’origine, qu’une appellation d’affection respectueuse, celle que l’enfant donne à son père (« papa »). Devenu le titre d’honneur des évêques (IIIe siècle), il s’est spécialisé à partir du VIe siècle à l’évêque de Rome pour finir par lui être réservé exclusivement (IXe siècle), car l’évêque de Rome avait fini par acquérir une primauté incontestable, devenant le chef suprême de toute l’Église. ttps://fr.wiktionary.org/wiki/pape

Nous aurons l’occasion de voir que le père primordial sera affublé de nombreux titres ou qualificatifs dont celui de Pontifex Maximus dont héritera aussi le pape de l’Église catholique se plaçant ainsi à tous points de vue dans sa filiation spirituelle directe. Il était donc logique qu’il fût aussi appelé « pap(p)a(s) » ce qui dépasse bien évidemment l’affect porté à un père, mais visait surtout aux yeux des initiés à l’associer au père primordial et à ses titres et fonctions.

D’aucuns pourraient opposer au fait que le sumérien soit à l’origine du mot papa l’autre fait tout aussi établi que l’on peut lire[48] comme quoi ce mot papa est « basé, comme maman, sur les premiers sons que sait émettre un bébé, interprétés comme désignant les parents qui l’entourent. C’est ce qui explique que des langues très différentes et non liées entre elles aient souvent des mots voisins dans ce sens.

On pourrait faire s’ensuivre une longue liste de déclinaisons de papa dans de nombreuses langues.

 

Mais nous aurons l’occasion de voir que cette analogie entre le sumérien et nos langues est bien loin d’être la seule et qu’il ne s’agit donc pas d’une analogie commune d’autant qu’il s’agit de sacré.

 

 Proto indien

 

On peut relever que cette étoile est aussi présente en proto-indien :

  (la dernière) [49] 

Même si, tout comme le proto-élamite, cette écriture n’a pas été traduite, il est quasi certain (étant donné la grande proximité temporelle et géographique entre Sumer et l’Indus) que cette étoile a le même sens qu’en proto-cunéiforme, même si elle ne s’y prononce pas nécessairement de la même manière.

 

Olmèque

 

Le fait est que dans l’écriture idéographique olmèque, elle aussi non déchiffrée, on retrouve le signe sur la pierre de Cascajal[50], très similaire au proto-cunéiforme ud (dont une autre forme est aussi  [51] et si renversé : .

 

On retrouve ainsi cette même croix insérée dans le cercle.

 

S’agissant de la grande divinité mâle, il est fort probable que ce signe désigne la même chose, ou plutôt le même être divin que le proto-cunéiforme, même si, là encore, cette écriture n’a pas encore été déchiffrée et que sa prononciation localement n’était pas nécessairement la même.

 

Hittite cunéiforme

 

J’attire enfin votre attention sur le signe hittite cunéiforme  dont le sens est connu puisque cette langue a été décryptée, savoir « ligare en latin » soit « lier, attacher »[52].

Je ne pense pas utile, au regard de ce qui a été dit plus haut, de dire pourquoi il a ce sens.

Bien sûr, il peut être appliqué dans un simple et strict sens littéral, mais nous avons compris, en tous cas je l’espère, quel est son sens symbolique lorsqu’utilisé cultuellement.

 

Conclusion sur la croix

 

Ainsi ce symbole de la croix est une simple réitération par (á)maš de l’auroch de la fresque de la licorne qui porte lui aussi le chiffre III.

Elle sert à le désigner par ma comme « l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile » « qui attache ses serviteurs » et par l’équivalence / ud/u comme le père primordial, l’ancêtre géniteur, le dirigeant, le père divinisé sous le soleil.

Elle l’évoque aussi comme s’étant sacrifié, comme un jumeau ayant sacrifié sa part animale pour devenir un dieu.

 

 

Conclusion sur le signe X III du diverticule des félins

 

Ainsi, l’analyse étymologique par le proto-cunéiforme et d’autres langues idéographiques dont surtout les hiéroglyphes permettent de comprendre aisément le sens profond de ce X III associé au bison attenant.

 

Il est une réitération sous une autre forme du premier panneau de la licorne et sert à désigne le père primordial, le géniteur reproducteur, le dirigeant, le père des dieux sous ses avatars symboliques de l’auroch, du bison ses jumeaux animaux et/ou de l’étoile.

 

Le bison en fait en ce lieu un avatar divin du père, comme étant le puissant, le rayonnant, un homme adulte fait d’argile, le premier père géniteur de l’humanité, source de fertilité et le dieu-roi des enfers.

 

Le symbole de la croix renvoie par (á)ma-aš à l’auroch (á)ma de la fresque de la licorne qui attache ma ses adorateurs.

 

Tout comme le III renvoie au dieu suprême, le définit comme « l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile » et par l’équivalence / ud/u comme le père primordial, l’ancêtre géniteur, le dirigeant, le père divinisé sous le soleil.

 

Nous comprenons aussi que puisque le signe X est un substitut de l’auroch, cette simple figure, X III peut se lire exactement comme l’auroch et le III du panneau de la licorne, de droite à gauche : ada/a-aa/(á)ma-aš

III « Nous, le dieu suprême, dont le nom divin est… »

  • adam(a) : III “ad(a) / a-aa, le père humain, le grand-père, le vieillard” áma, am l’auroch, le taureau sauvage
  • a-aa-ku/gu : III “ad(a) / a-aa, le père humain, le grand-père, le vieillard” ku (a-ka, a-ga, ugu) l’ancêtre géniteur procréateur biologique, gu le bœuf, le taureau

suivi de« l’unique, le seul, le dieu, sous le symbole du disque solaire, de l’étoile ».

 

 

 

NOTES DE BAS DE PAGE ET RÉFÉRENCES 

 

 

[1]https://www.persee.fr/doc/galip_0072-0100_1979_sup_12_1_2668 / La Nef et le Diverticule des Félins

André Leroi-Gourhan / Gallia Préhistoire Année 1979  Suppl. 12  pp. 301-342 / p.341

 

[2] (CNIL, p. 346)

 

[3] Alim : wild ram; bison; aurochs; powerful [gir3] sign per P. Steinkeller, (A.Halloran, 1999, p. 50) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français = alim = bélier sauvage ; bison ; auroch ; puissant

 

[4] li9: to glisten, shine (A.Halloran, 1999, p. 12) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : li9 = scintiller, briller

 

[5] ì-lí : fine oil (jar) (‘oil’ + ‘true measure; fine oil’) (A.Halloran, 1999, p. 103) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : = mesure exacte ; excellente huile

 

[6] su-lim : awesome radiance, splendor (Akk. šalummatu, šalummu ) (A.Halloran, 1999, p. 138) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : su-lim = nu éclat ou un rayonnement impressionnant ; splendeur (Akk. šalummatu, šalummu ).

 

[7] su : n., body ; flesh; skin; animal hide ; relatives; substitute (as verb, cf., si; sug6 or rúg) adj., naked. (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : su = noms : corps, chair, peau, peau d’animal ; substitut, remplaçant (comme verbe cf., si; sug6 or rúg)

 

[8] lu : n., many, much; man, men, people; sheep. v., to be/make numerous, abundant; to multiply; to mix; to graze, pasture (reduplication class [?]) (cf., lug) (A.Halloran, 1999, p. 12) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : lu = beaucoup ; homme, humains, gens, peuple ; troupeau. Verbes : être rendre nombreux, abondant ; multiplier ; mélanger ; faire pâturer.

 

[9] : grown man; male; human being; someone, anyone, no one; gentleman (A.Halloran, 1999, p. 12)  Volume 4 / Lexique sumérien-français : = homme adulte ; mâle ; être humain ; quelqu’un, n’importe qui, personne ; gentleman.

 

[10] lú-u18[ÑIŠGAL]– (lu) : mankind; human being (‘humans’ + ‘huge’ [ + ‘numerous’]) (A.Halloran, 1999, p. 117) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien français : lú-u18[ÑIŠGAL]-(lu) = humanité ; être humain (humains + énorme + nombreux)

 

[11] lú-u-um18 :    name of a breed of small cattle (possible Semitic loanword) (A.Halloran, 1999, p. 117) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien français :  lú-u-um18 : nom d’une race de petit bétail (possible emprunt sémitique).

 

[12] imi, im, em : clay, loam, mud ; tablet (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  imi, im, em = argile, glaise, boue

 

[13] imi, im, em : wind; direction; weather; storm; cloud; rain (cf. tumu). (A.Halloran, 1999, p. 15) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  imi, im, em = vent, direction, climat, tempête, nuage, pluie (voir tumu).

 

[14] tumu, tum9, tu15 : wind; cardinal point, direction (ta, ‘from’, + mú, ‘to blow’). (A.Halloran, 1999, p. 36); Volume 4 / Lexique sumérien-français :  tumu, tum9, tu15 : vent ; point cardinal ; direction (ta « de », + « souffler »).

 

[15] a, e4 = nom. : water; watercourse, canal; seminal fluid; offspring; father; tears; flood (A.Halloran, 1999, p. 3) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : a, e4 = au nominatif  = eau, cours d’eau, canal, fluide séminal, descendance, père, larmes, inondation ou déluge. 

 

[16] silim [DI] : to be/make in good shape, healthy, complete (usually considered Akk. loanword, root   means ‘peace’ in 18 of 21 Semitic languages, but Sumerians used word in greeting and root not in Orel & Stolbova’s Hamito-Semitic Etymological Dictionary; cf., sil4, ‘pleasure, joy’, + lum, ‘to grow luxuriantly’). (A.Halloran, 1999, p. 65) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : silim [DI] = être, rendre en bonne forme, bon état, en bonne santé, complet (généralement considéré comme un emprunt d’une racine akkadienne qui signifie « paix » dans 18 parmi 21 langages sémitiques mais les sumériens utilisaient ce mot en salutation et cette racine n’est pas dans l’Orel & Stolbova’s Hamito-Semitic Etymological Dictionary ; voir  sil5, « plaisir, joie »  + lum, « croître » 

 

[17] lum : n., fertilizer, manure; cloud ; v., to be satiated, full; to soften, soak; to grow luxuriantly; to be fertile, productive; to make productive; to bear fruit (abundance + grass, plant + to be, behave). (A.Halloran, 1999, p. 35) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : lum = fertilisant, engrais, fumier ; nuage. Verbes : être rassasié, plein ; adoucir, ramollir ; tremper, imprégner ; croître de manière luxuriante ; être fertile, productif ; porter du fruit (abondance + herbe, plante + être, se comporter, se conduire).

 

[18] lum-ma : a fecund female (‘to be fertile, productive’ + nominative) (A.Halloran, 1999, p. 117) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : lum-ma = une femelle féconde (« être fertile, productive + nominatif).

 

[19] lam : n., abundance, luxuriance; almond tree; netherworld ; v., to grow luxuriantly; to make grow luxuriantly (la, ‘abundance’ + to be)  (A.Halloran, 1999, p. 34) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : lam = noms : abondance, luxuriance ; amandier ; les enfers ou le monde souterrain ; Verbes : faire croître ou croître de manière luxuriante ; (la, « abondance » + être).

 

[20] láma, lám : an awe-inspiring quality (la, ‘abundance’ + me, ‘function, power’) (A.Halloran, 1999, p. 35) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : láma, lám = une qualité ou caractéristique impressionnante (la, « abondance » + me, « fonction, pouvoir ») 

 

[21] lamma, làma : a female spirit of good fortune; tutelary genius (lam, ‘to make grow luxuriantly’, + a, nominative suffix) (A.Halloran, 1999, p. 35) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : lamma, làma = un esprit féminin de bonne fortune ; génie tutélaire (lam, « faire croître de manière luxuriante » + a suffixe nominatif).

 

[22] ma : to bind (Emesal dialect for ñál; ñá) (A.Halloran, 1999, p. 12) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : ma = lier, attacher (dialect Emesal pour  ñál; ñá)

 

[23] aš : one; unique; alone (A.Halloran, 1999, p. 7) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : = un ; unique ; seul.

aš-me:  sparkle, glimmer; sundisk; star symbol; rosette (‘unique’ + ‘function, power’)  (A.Halloran, 1999, p. 79) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  aš-me = étincelle, lueur, disque solaire, symbole d’une étoile, rosace (« unique » + « fonction, pouvoir »).

 

[24] u5 : n., male bird, cock; totality; earth pile or levee; raised area (sometimes written ù) ; v., to mount (in intercourse); to be on top of; to ride; to board (a boat); to steer, conduct.adj., (raised) high, especially land or ground (sometimes written ù) (A.Halloran, 1999, p. 4) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français :  u5 = nominatif : oiseau mâle, coq, totalité, tas de terre ou digue, zone élevée. Verbes : monter, être au sommet, monter, diriger, conduire, piloter/rendu haut, surtout pour les terres et le sol (parfois écrit avec ù)

 

[25] (CNIL, p. 218)

[26] (CNIL, p. 219)

[27] (CNIL, p. 220)

[28] (CNIL, p. 220)

 

[29] Pour comprendre en quel sens il attache en tant que père et en quel sens la déesse-mère attache aussi en tant que mère : voir le volume 3 / le symbolisme des cordes

 

[30] Diligo (« choisir, soigner », puis « aimer ») donne diligens qui s’est employé absolument, pour signifier « scrupuleux, exact » : in omnibus rebus diligens. Un ancien synonyme de cet adjectif est religens. Religio signifiait « le scrupule », et particulièrement « le scrupule pieux ». De ce premier sens sont dérivés tous les autres. https://fr.wiktionary.org/wiki/religio

 

[31] Lactance  (4, 28), saint Augustin (Retract. 1, 13) et la plupart des étymologistes après eux supposent que le radical est religare (« relier »). C’est cette étymologie qui, bien qu’injustifiée linguistiquement, a été transmise dans la tradition scolastique médiévale. https://fr.wiktionary.org/wiki/religio

 

[32] https://www.hierogl.ch/hiero/Signe:Z9 :  le prototype de    est devenu . Ce dernier remplace de nombreux déterminatifs désuets et prend leur place dans : Hs  excréments sin argile wHAt  chaudron mAt granit Abw  Elephantine gw race de taureau d’où dét. phon. gA. Il est aussi déterminatif de aS  pin parasol

 

[33] Cf Volume 4 / Lexique hiéroglyphes-français : gw  race de taureau ; cf. ngAw taureau ou bœuf à longues cornes (Faulkner, réed.2017, p. 353)

 

[34] L’émesal ou ême-sal est l’une des deux variétés (ou sociolectes) connues du sumérien avec l’émegir et qui était utilisé exclusivement par des femmes, à l’exception des kalou, prêtres de sexe masculin, mais qui néanmoins adoptaient des comportements féminins.

L’émesal est utilisé exclusivement par des personnages féminins dans certains textes littéraires (cela peut être comparé aux langues féminines ou aux variétés linguistiques qui existent ou ont existé dans certaines cultures, comme chez les Tchouktches et les Garifuna).

L’émesal domine également dans certains types de chansons rituelles. Ses caractéristiques particulières sont pour la plupart phonologiques (par exemple /m/ remplace souvent /g/), mais également lexicales (par exemple « dame » se dit ga-ša-an plutôt que nin en émegir).

L’émesal est considéré comme le dialecte de départ du sumérien tandis que l’émegir est considéré comme le dialecte d’arrivée et la langue expliquante. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emesal

 

[35] gud, guð, gu4 = n., domestic ox, bull (regularly followed by rá ; cf., gur4 (voice/sound with repetitive processing – refers to the bellow of a bull) v., to dance, leap (cf., gu4-ud). (A.Halloran, 1999, p. 23); Volume 4 / Lexique sumérien-français : gud, guðx, gu4 = bœuf domestique, taureau (régulièrement suivi par rá ; cf., gur4) (bruit récurrent qui fait référence au mugissement du bœuf. Verbes : danser, sauter (cf., gu4-ud).

 

[36] Il n’existe pas de définition unique de ce qu’est le vieux norrois et donc de la littérature norroise.

Le vieux norrois (ou norrois, norois ou encore vieil islandais) correspond aux premières attestations écrites d’une langue scandinave médiévale. Il n’existe pas de définition unique de ce qu’est le vieux norrois et donc de la littérature norroise. Dans le sens le plus large, le terme « vieux norrois » désigne la langue du Danemark, de la Norvège et de la Suède ainsi que des colonies scandinaves comme l’Islande pendant l’âge des Vikings (v.  750-1050), le haut Moyen Âge et le Moyen Âge central (v.  1050-1350).

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Vieux_norrois

 

[37] áma, am = wild ox or cow (aurochs) (A.Halloran, 1999, p. 19) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : áma, am = vache ou bœuf sauvage (auroch)

 

[38] máš : n., extispicy (divination based on the entrails of a sacrificed animal) ; sacrificial animal (A.Halloran, 1999, p. 47) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : máš = art divinatoire basé sur la lecture des entrailles d’un animal sacrifié ; animal sacrificiel. Verbes : scruter, inspecter.

 

[39] : n., many, much. v., to anoint. adv., adverbial force suffix (sometimes followed by -šè) (A.Halloran, 1999, p. 8) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : = noms : beaucoup/verbes : oindre (d’huile) / adverbe suffixe (parfois suivi par — šè).

 

[40] éše, éš[ŠÈ]: rope; measuring tape/cord; length measure, rope (A.Halloran, 1999, p. 20) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : éše, éš[ŠÈ] = corde, corde à mesurer/huile

 

[41]  : shrine (A.Halloran, 1999, p. 8) ; Volume 4 / Lexique sumérien-français : = tombeau

 

[42] 2,3– dam = épithète d’un temple de la déesse-épouse Inanna ; bordel, maison close ; taverne (« sanctuaire, temple » + « épouse »).

 

[43] Par « éše » ou « eš » il est donc question d’huile d’onction qui dans l’antiquité était utilisée pour désigner un roi ou une reine. D’ailleurs, le mot sumérien « Ereš » pour Reine vient nécessairement de l’usage de l’huile d’onction (avec « Er », celui qui conduit, vainc et «  » l’oint), celle au tombeau «  » comme pour ereš, ereç ? (signe idéographique Nin) qui signifie « la Reine, la dame » (et aussi celle qui a de la connaissance, l’intelligente, ereš5) et qui entre dans la composition du nom de la déesse sumérienne reine des morts, Ereškigal, la reine du Kigal, de la « grande terre » synonyme sumérienne du royaume des morts.

 

[44] maš : one-half; twin (ma4, ‘to leave, depart, go out’, + šè, ‘portion’) (A.Halloran, 1999, p. 47) ; Cf Volume 4 / Lexique sumérien-français : maš = moitié, jumeau (ma4, « quitter, partir, sortir » + « šè » « part, portion »)

 

[45] Fig. 18 List of the main signs used in the PE anthroponomical sequences (noms de personnes) ; 68 archéo-nil ● n° 26 – juin 2016 François Desset ;

https://www.persee.fr/doc/arnil_1161-0492_2016_num_26_1_1104

 

[46] pab, pap, pa4 : father; brother; man; leader (A.Halloran, 1999, p. 22) ; Cf  Volume 4 / Lexique sumérien-français : pab, pap, pa4 = père, frère, homme, dirigeant

 

[47] Cela sera surabondamment démontré et illustré dans les nombreux premiers volumes de cette série

[48] https://fr.wiktionary.org/wiki/papa#

 

[49]https://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1940_num_21_3_4199 / p.243

Le déchiffrement par M.Brozny des hiéroglyphes proto-indiens / Georges Ort-Geuthner

Syria. Archéologie, Art et histoire Année 1940  21-3-4  pp. 241-246

 

[50] https://fr.wikipedia.org/wiki/Stèle_de_Cascajal

 

[51] (Falkenstein, 1936, p. 175)

 

[52] https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/ –) sign list / p.2

 

BIBLIOGRAPHIE 

Proto-sumérien :

CNIL. Full list of proto-cuneiform signs

& Falkenstein, A. (1936). Archaische Texte aus Uruk. https://www.cdli.ox.ac.uk/wiki/doku.php?id=late_uruk_period :

Sumérien :

A.Halloran, J. [1999]. Lexique Sumérien 3.0.

Héroglyphique :

Faulkner. [réed.2017]. Concise dictionary of Middle Egyptian.

Hiero (hierogl.ch) (Hiero – Pierre Besson)

Démotique :

 The Demotic Dictionary of the Institute for the Study of Ancient Cultures of the University of Chicago | Institute for the Study of Ancient Cultures (uchicago.edu)

Hittite hiéroglyphique :

 Mnamon / Antiche scritture del Mediterraneo Guida critica alle risorse elettroniche / Luvio geroglifico – 1300 a.C. (ca.) – 600 a.C.

https://mnamon.sns.it/index.php?page=Scrittura&id=46

https://www.hethport.uni-wuerzburg.de/luwglyph/Signlist_2012.pdf

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Le déchiffrage du language des cavernes

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